VALO'CENDRES


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Projet : Optimisation de la gestion des déchets de cendres produites par une entreprise de production de planches et meubles en copeaux de bois pressés

Pavy LYNDA                     Lisa SICHE

Nicolas WIERNAZ           Paul MAGUIN

Étudiant en Master Gestion de l'Environnement, Campus Bridoux, Université de Lorraine

Tel : 06 47 69 66 17

Email : paul.maguin8@etu.univ-lorraine.fr

PRÉSENTATION DU PROJET


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DESCRIPTION DU PROJET


        L'objectif de ce projet est de rechercher une nouvelle voie de gestion des cendres (combustion de bois naturel et recyclé) classées comme déchets dangereux, produites par l'entreprise, sur les plans environnementaux et économiques. Actuellement, cette entreprise envoie les cendres classées déchets non dangereux dans une voie de valorisation en sous-couche routière, tandis que les cendres classées déchets dangereux sont conditionnées dans des Big-Bag pour combler d'anciennes mines de sel à l'étranger. 

         Une première visite de l'entreprise nous a permis de comprendre le fonctionnement de l'usine et de connaître quelles sont les sources émettrices de déchets lors de la production, dont les cendres. Des résultats d'analyses réalisés sur l'année 2020 nous ont été fournis par l'entreprise. Leurs études ont montré d'une part que les cendres contiennent un certain pourcentage de silice et d'autre part que les cendres volantes contiennent de certaines concentrations en plomb. La Silice est un déchet inerte qui peut potentiellement rejoindre une filière de valorisation comme la conception de sous-couche routière : Au vu des importantes quantités de silice, il serait intéressant de l'extraire pour en diminuer le tonnage des cendres. Le plomb peut être revendu après extraction. Nous avons contacté le laboratoire universitaire ICPM afin de mieux envisager une meilleure gestion des cendres au vu des résultats d'analyses : 

          Le laboratoire ICPM nous a proposé une stratégie d'analyses complémentaires et de traitement des cendres

          Les analyses reçues ont porté sur un test DIM (traitement à l'eau régale) qui ne permet pas de lixivier l'intégralité des éléments mobilisables : ainsi la quantité de silice a pu être sous-estimé. Le laboratoire nous a proposé d'effectuer des analyses de fluorescence X pour mieux estimer les teneurs en silice. La stratégie de gestion proposée serait d'une part de lixivier à l'eau permuté les cendres pour en extraire totalement la silice. D'autre part, le plomb contenu dans le lixiviat serait extrait par électrodéposition

         Actuellement, nous sommes en attente d'un autre rapport d'analyses des cendres que doit fournir l'entreprise, qui pourrait apporter davantage de données d'analyses. 

         La prochaine étape de cette démarche sera donc de proposer à l'entreprise un contrat avec l'ICPM afin d'effectuer des analyses complémentaires des cendres et d'élaborer une stratégie d'extraction de la silice et du plomb des cendres. Il faudra également chercher des partenariats assurant la nouvelle gestion des cendres en cas d'aboutissement des recherches.